Si ce n’est quelques vélos tracés à la peinture blanche sur le bas-côté des routes, Lunéville n’a pas grand-chose d’une ville cyclable. Admettons que la météo n’aide pas. Pluie fine sur fond d’air froid. Admettons aussi qu’on vient de Strasbourg et qu’on est un peu chauvin à ce niveau-là. Mais on a beau sillonner le centre-ville sous la grisaille, le cycliste se fait désirer comme un ado qui traîne des pieds. D’ailleurs c’est lui, l’ado, qui va changer la ville. C’est en tout cas le pari de la Communauté de communes du territoire de Lunéville et Baccarat (CCTLB), qui offre à chaque collégien et lycéen qui le souhaite un vélo et tout un package de services, pour effectuer ses trajets quotidiens. Et là, il faut bien le reconnaître, cette opération nommée «Vélo’s cool», lancée à la dernière rentrée scolaire, a de quoi faire pâlir d’envie.
A lire dans la chronique Roues Cool de liberation.fr