La totalité des rues de la capitale adaptées pour les cyclistes, telle est l’ambition d’Anne Hidalgo pour 2024. Pour ce faire, la maire sortante de Paris souhaite notamment supprimer 60.000 places de stationnement sur les 133.000 actuelles et généraliser les zones 30 km/h.
Anne Hidalgo veut tailler une voie royale à la petite reine, au détriment de la voiture et en fait l’un de ses principaux arguments de campagne. “Pour cela, il ne faut pas faire des aménagements cyclables partout, c’est au niveau des grandes artères qu’ils sont nécessaires”, prévient Frédéric Héran, urbaniste et auteur de l’ouvrage Le Retour de la bicyclette. “Il faut aussi modérer la vitesse là où c’est possible, afin que l’on puisse circuler à petite vitesse sur la même chaussée entre cyclistes et automobilistes.”
“Paris sera la capitale du vélo”, a donc promis l’édile en cas de réélection, prenant exemple sur les villes d’Amsterdam et de Copenhague.
Mais la ville peut-elle vraiment arriver à la cheville de ces pionnières en matière de déplacements à vélo ?
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