Le commerce de centre-ville se porte mal. Ce phénomène a été très bien décrit par des auteurs tels que Olivier Razemon (Comment la France a tué ses villes) ou Franck Gintrand (Le jour où les zones commerciales auront dévoré nos villes). S’il ne fallait retenir qu’un seul chiffre : le taux de vacance commerciale moyen dans les centres-villes est passé de 7,2% en 2012 à 11,9% en 2018. Ce sujet sera sans nul doute au cœur des débats pour les élections municipales de mars prochain. Mais s’il y a un consensus sur les causes de ce déclin (surabondance de zones commerciales en périphérie des villes – on est passé de 500 à 2000 hypermarchés en France entre 2008 et 2018 — et croissance exponentielle du e-commerce), il n’en sera pas de même sur les remèdes à mettre en œuvre.
Pour l’automobiliste, se garer facilement mais arriver dans des rues remplies de voitures et soumises aux nuisances du trafic n’aurait que peu d’intérêt et ne lui donnerait pas spécialement envie de consommer
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