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Comment l’Europe a sauvé le vélo français

Si les fab­ri­cants de vélos européens, con­traire­ment à leurs homo­logues améri­cains, exis­tent tou­jours, ils le doivent en par­tie à la poli­tique com­mer­ciale de la Com­mis­sion européenne. L’Europe n’est pas tou­jours l’idiot du vil­lage face à l’Asie, et à la Chine en par­ti­c­uli­er.

Telle une auto-tam­pon­neuse, un char­i­ot élé­va­teur vire­volte dans le hangar. Automa­tisé, il dis­patche, selon les codes infor­ma­tiques dont il dis­pose, des col­is car­ton­nés sur les étagères de l’entrepôt. Des dizaines de mil­liers de paque­ts de dif­férentes tailles s’empilent sur les ray­on­nages. Sur 12.000 mètres car­rés, ils atten­dent d’être récupérés. Juché sur un autre char­i­ot élé­va­teur, un manu­ten­tion­naire les dépose sur des palettes en instance de livrai­son des com­man­des.

Les 12.000 mètres car­rés de l’entrepôt de MFC, à Machecoul, stock­ent 45.000 vélos en instance d’être livrés partout en France.Richard Hiault/« Les Echos »

En remon­tant les allées tracées au cordeau, un sas ouvre sur un sec­ond hangar. Là s’affairent des dizaines d’employés dis­séminés sur des chaînes de mon­tage. L’un manip­ule des roues, un autre fixe des freins tan­dis qu’un troisième monte des pédales, des garde-boues et par­fois des bat­ter­ies sur des cadres de toutes couleurs. En bout de chaîne appa­raît une bicy­clette flam­bant neuve. Empa­que­tée, elle rejoint l’entrepôt pour stock­age.

Source : Com­ment l’Europe a sauvé le vélo français | Les Echos