Telle une auto-tamponneuse, un chariot élévateur virevolte dans le hangar. Automatisé, il dispatche, selon les codes informatiques dont il dispose, des colis cartonnés sur les étagères de l’entrepôt. Des dizaines de milliers de paquets de différentes tailles s’empilent sur les rayonnages. Sur 12.000 mètres carrés, ils attendent d’être récupérés. Juché sur un autre chariot élévateur, un manutentionnaire les dépose sur des palettes en instance de livraison des commandes.
En remontant les allées tracées au cordeau, un sas ouvre sur un second hangar. Là s’affairent des dizaines d’employés disséminés sur des chaînes de montage. L’un manipule des roues, un autre fixe des freins tandis qu’un troisième monte des pédales, des garde-boues et parfois des batteries sur des cadres de toutes couleurs. En bout de chaîne apparaît une bicyclette flambant neuve. Empaquetée, elle rejoint l’entrepôt pour stockage.
Source : Comment l’Europe a sauvé le vélo français | Les Echos