Actuvélo

Les coursiers à vélo ont aussi leur Uber

La mul­ti­pli­ca­tion des appli­ca­tions de ser­vice de livrai­son a per­mis à cer­tains de trou­ver du tra­vail. Mais la tech­nolo­gie noie l’esprit com­mu­nau­taire des fameux «bicy­cle mes­sen­gers» de San Fran­cis­co.

Il nous a don­né ren­dez-vous dans la rue la plus lugubre de San Fran­cis­co. Sur les trot­toirs de la Gold­en Gate Street, Cody arrive en pous­sant son vélo. T-shirt noir, pan­talon de dock­er, chaus­sures en cuir mon­tantes. Si l’on omet ses sacs volu­mineux, il n’a en aucun cas l’allure d’un cour­si­er à vélo.

Son out­il de tra­vail, type cruis­er, sem­ble sor­tir d’un mag­a­sin d’antiquités. Le cadre noir en aci­er des­sine des formes har­monieuses, mais n’a rien d’un vélo de course. Selle con­fort­able, cor­beille à l’avant, même une béquille pour l’appuyer. Cody a instal­lé le guidon de manière à ce que les poignées pointent vers le ciel. «Ça me donne la sen­sa­tion de pilot­er un camion», sourit-il.

Source : Les cour­siers à vélo ont aus­si leur Uber — Le Temps