Un premier coup de pédale. Le 14 septembre, à Angers, le premier ministre Edouard Philippe, les ministres François de Rugy et Elisabeth Borne ont enfourché des bicyclettes avant de présenter l’engagement de l’Etat pour un « plan vélo », visant à multiplier par trois le nombre de trajets à vélo d’ici 2024. Ce plan, annoncé dès décembre 2017 par la ministre des transports Elisabeth Borne, avait étéplusieurs fois reporté, y compris, ces dernières semaines, en raison de la démission de Nicolas Hulot. Au-delà de l’examen des mesures (à lire ici dans Le Monde), voici 10 choses remarquables à retenir de cette séquence.
1/ Un engagement au plus haut niveau. Le discours du premier ministre donne de la solennité à l’annonce et assure la diffusion dans tous les médias, aux heures de grande écoute. Personne ne pourra ignorer que la France s’intéresse aux déplacements à vélo. Certains seront surpris. Bienvenue à toi, qui découvres à cette occasion que le vélo peut être un moyen de transport. Tu ricanes, tu t’affoles ou tu t’offusques, peu importe. Tu n’es pas le premier. Bien d’autres, avant toi, ont eu ces réactions, avant de comprendre, un peu plus tard, que la bicyclette présente de multiples avantages, pour soi comme pour les autres. Tu verras, on s’y fait.
2/ Avis aux trolls. C’est une évidence, mais, parce que les trolls ne sont jamais loin (par exemple à propos de l’enseignement de l’arabe ou del’éducation sexuelle), ça va mieux en le disant : Edouard Philippe ne veut pas obliger tout le monde à effectuer tous ses trajets à vélo. 9% des déplacements, l’objectif de la France pour 2024, c’est moins que l’Italie, l’Allemagne ou la Belgique. C’est facilement atteignable. A Strasbourg, Grenoble et Bordeaux, on est déjà au-delà de 10%. Et puis tant de gens en pleine santé prennent leur voiture ou leur scooter pour faire deux kilomètres, ou même quelques centaines de mètres.
Source : 10 choses à retenir de la séquence « plan vélo » | L’interconnexion n’est plus assurée