Le plan de l’exécutif réc­on­ciliera-t-il les Français avec le vélo, qui ne sont que 2 % à l’utiliser pour aller au tra­vail ? Pour Olivi­er Schnei­der, prési­dent de la Fédéra­tion française des usagers de la bicy­clette (FUB), bien qu’améliorable, celui-ci mar­que un tour­nant.

Ce plan vélo est-il ambitieux ?

Il n’est pas idéal, mais c’est le plus ambitieux qu’il y ait jamais eu en France. Et le pre­mier à être financé par l’Etat. Les moyens sont certes inférieurs à ce qu’on attendait [50 mil­lions d’euros par an con­tre 200 mil­lions sug­gérés par les ONG, ndlr],Mais il y a deux ans, j’aurais signé direct pour cela. Les 200 mil­lions par an que nous propo­sions, c’était «tout com­pris». Alors que là, les 50 mil­lions ne con­cer­nent que les infra­struc­tures et n’incluent pas ce qui sera mis dans les park­ings à vélos, par exem­ple. C’est donc un bon début. Et je suis con­va­in­cu que ce sera ampli­fié les prochaines années. Nous allons tra­vailler avec des députés et séna­teurs pour amélior­er les choses dans la loi mobil­ités.